Il existe des éléments dont leur nature nous alerte aisément des dangers encourus. Et puis il y a d’autres dangers plus difficilement perceptibles mais qui n’en sont pas moins redoutables. Les brouillards d’huiles sont de ces derniers. Ils ne sont pas impressionnants mais ils s’avèrent omniprésents et ambiants dans les zones de travail. On parle de contaminants submicroniques, encore plus petit qu’un micron !
Les brouillards d’huiles se diffusent au sein des ateliers et se déposent sur les surfaces, les rendant dangereuses pour les travailleurs. Le dépôt huileux qu’ils génèrent rend les sols glissants augmentant les risques de chutes et d’accidents pour les opérateurs. Aussi, leur présence dans l’air ambiant est toxique pour les opérateurs.
Principalement d’huile de pétrole, de multiples additifs dont le soufre et le chlore, de biocides, parfums et colorants. Si leur composition est déjà nocive, après un travail d’usinage ou de déformation des métaux ; d’autres éléments viennent s’ajouter : substances cancérigènes (hydrocarbures polycliniques aromatiques et nitrosamines), métaux, impuretés, micro-organismes. Un véritable cocktail toxique pour les opérateurs. Les conséquences sur la santé sont reconnues : pathologies de la peau (irritations, dermatites, …), de l’appareil respiratoire et digestif ; risques de cancers (larynx, pancréas, rectum, vessie).
La prévention avant toute chose. Dans un premier temps, il faut identifier les produits utilisés. Pour rappel, le document unique d’évaluation des risques est obligatoire pour les entreprises et doit renseigner les fiches-produits fréquemment utilisés (détermination du niveau de risque). Il est également nécessaire d’assurer un suivi des fluides permettant de vérifier leur détérioration dans le temps. Evidemment fournir des EPI adaptés aux fluides de coupe et des dispositifs d’hygiène (vestiaire, douche, lavabo, …).
Du côté des infrastructures, la ventilation des locaux est insuffisante, mais minimale. Elle doit être complétée par une ventilation à la source, directement à la source d’émission. Il s’agit alors de limiter directement le brouillard d’huile depuis son origine. Il faut d’abord veiller à la fermeture des capots des machines d’usinage, et les équiper de système d’aspiration localisée.
Les collecteurs à brouillard d’huile sont une solution reconnue et recommandée par l’INRS « cette solution […] doit être retenue en priorité ».
Ils permettent d’aspirer et de filtrer les émanations de brouillard d’huile directement sur la machine-outil. Plusieurs solutions permettent d’équiper les machines suivant l’environnement de travail existant. Pharaon, spécialiste de l’aspiration industrielle, propose des kits de raccordement réglables au-dessus de la machine outil, ou en montage mural, ou encore sur colonne de filtration. Les collecteurs OIL fonctionnent sur le principe de filtration centrifuge par impact. L’huile contenue dans les brouillards est filtrée et permet d’être recyclée directement dans la machine. De quoi assurer une utilisation des matières optimale !
Un collecteur de brouillard d’huile permet de maintenir efficacement la concentration en aérosols des fluides de coupe à un niveau inférieur à 0.5mg/m3, comme recommandé par l’INRS. Un air plus propre, profitant aux opérateurs ainsi qu’au parc machine, endommagés aussi par les brouillards d’huile.
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